Une moustiquaire antipaludéenne
EMPA
Le moustique, responsable de maladies mortelles comme le paludisme, tue chaque année plus de 600 000 personnes. Face à la résistance croissante des moustiques aux insecticides classiques, des chercheurs de l’Empa, en collaboration avec les entreprises suisses Vestergaard Sàrl et Monosuisse AG, développent une nouvelle génération de moustiquaires plus efficaces.
Le moustique est l'être vivant le plus mortel sur notre planète. Chaque année, plus de 600 000 personnes dans le monde meurent rien que du paludisme, une maladie transmise par les moustiques. La meilleure protection contre l'infection est offerte par les moustiquaires imprégnées. Toutefois, le dangereux moustique anophèle est devenu résistant aux insecticides courants. C'est pourquoi les chercheurs de l'Empa travaillent en collaboration avec les entreprises suisses Vestergaard Sàrl et Monosuisse AG sur de nouvelles moustiquaires qui tuent efficacement les moustiques. A l'avenir, les moustiquaires devraient conserver leur efficacité insecticide pendant des années et décimer ainsi les moustiques de manière particulièrement efficace. Cela est possible grâce à de nouvelles fibres noyau-manteau qui, de par leur nature et leur fabrication, abritent en leur sein de nouveaux insecticides efficaces. Edith Perret, chercheuse à l'Empa au laboratoire « Advanced Fibers » de Saint-Gall, est confiante : les fibres à deux composants permettront de produire une nouvelle génération de moustiquaires offrant une protection efficace contre le paludisme. L'année prochaine, les premières études de terrain avec les nouveaux matériaux de moustiquaires sont prévues en Afrique.