29 mars 2017 |
Revue internationale de CRIMINOLOGIE et de POLICE technique et scientifique 01/2017
Prélèvement des microtraces : un fort potentiel à considérer dès l’investigation de la scène de crime
par Michaël Schnegg et Geneviève Massonnet
Lors d’une action criminelle, de nombreuses traces sont produites et transférées sur la scène de crime et les personnes liées aux faits. Lors de l’investigation de la scène de crime, le rôle des inspecteurs forensiques sera de retrouver ces traces, de les collecter, puis de les prélever afin de permettre l’identification d’un auteur potentiel et/ou d’aider à la reconstruction des faits. Les microtraces font parties de ces traces à prélever sur les lieux. Cependant, ces dernières restent parfois méconnues ou incomprises par certains intervenants de la scène de crime qui oublient parfois de les prélever.
Cet article propose une revue de littérature consacrée au prélèvement des microtraces – en particulier des fibres textiles – sur les lieux. Les différentes techniques de prélèvements historiques et actuelles sont ainsi présentées et discutées. L’accent est mis sur le prélèvement des fibres textiles à l’aide de bandes adhésives, spécialement le 1:1 taping. Cette technique de choix, utilisée en routine par les services forensiques belges et certains services en Allemagne dans les cas de mort suspecte, permet de collecter efficacement les microtraces et les autres débris présents sur le support. De plus, la distribution des traces est préservée. Il s’agit d’une information qui peut s’avérer capitale dans la résolution d’affaires criminelles car elle autorise le raisonnement sur l’action criminelle à l’origine du transfert. Ce type de questionnement est essentiel lorsqu’un scénario alternatif est avancé par la défense ou lors de cas impliquant plusieurs auteurs qui s’accusent l’un l’autre par exemple.
L’article est destiné aux spécialistes de scène de crime, aux services d’identité judiciaire, mais également aux procureurs et magistrats amenés à mandater des expertises forensiques. Son but est de sensibiliser le lecteur à l’optimisation de la recherche et de la collecte des fibres directement sur les lieux. Une préservation optimale des traces permettra en tout temps de traiter l’indice fibres si cela s’avère important dans le cadre global des investigations. En effet, lors de l’intervention sur les lieux, il est difficile d’anticiper le développement du cas, notamment quels éléments d’enquête vont être amenés et quelles questions vont se poser durant l’investigation et ensuite au tribunal. Néanmoins, si les microtraces ne sont pas collectées et préservées de manière optimale sur les lieux, ces dernières seront irrémédiablement perdues.
Cet article propose une revue de littérature consacrée au prélèvement des microtraces – en particulier des fibres textiles – sur les lieux. Les différentes techniques de prélèvements historiques et actuelles sont ainsi présentées et discutées. L’accent est mis sur le prélèvement des fibres textiles à l’aide de bandes adhésives, spécialement le 1:1 taping. Cette technique de choix, utilisée en routine par les services forensiques belges et certains services en Allemagne dans les cas de mort suspecte, permet de collecter efficacement les microtraces et les autres débris présents sur le support. De plus, la distribution des traces est préservée. Il s’agit d’une information qui peut s’avérer capitale dans la résolution d’affaires criminelles car elle autorise le raisonnement sur l’action criminelle à l’origine du transfert. Ce type de questionnement est essentiel lorsqu’un scénario alternatif est avancé par la défense ou lors de cas impliquant plusieurs auteurs qui s’accusent l’un l’autre par exemple.
L’article est destiné aux spécialistes de scène de crime, aux services d’identité judiciaire, mais également aux procureurs et magistrats amenés à mandater des expertises forensiques. Son but est de sensibiliser le lecteur à l’optimisation de la recherche et de la collecte des fibres directement sur les lieux. Une préservation optimale des traces permettra en tout temps de traiter l’indice fibres si cela s’avère important dans le cadre global des investigations. En effet, lors de l’intervention sur les lieux, il est difficile d’anticiper le développement du cas, notamment quels éléments d’enquête vont être amenés et quelles questions vont se poser durant l’investigation et ensuite au tribunal. Néanmoins, si les microtraces ne sont pas collectées et préservées de manière optimale sur les lieux, ces dernières seront irrémédiablement perdues.