25 may 2012 |
La Revue POLYTECHNIQUE
Nanochirurgie et lutte contre le cancer
Des chercheurs de l’Ecole Polytechnique de Montréal ont réussi à modifier le matériel génétique d’une cellule cancéreuse, grâce à une toute nouvelle méthode de transfection. La manipulation consiste à introduire un brin d’ADN étranger dans une cellule d’eucaryote supérieure cultivée in vitro. Cette importante avancée en nanochirurgie ouvre la voie à de nouvelles applications médicales, notamment pour le traitement du cancer.
Cette première mondiale est une méthode développée par le professeur Michel Meunier et son équipe. Ils utilisent un laser à impulsions ultra-courtes, de concert avec des nanoparticules d’or. L’objectif est de déposer sur les cellules, les nanoparticules qui concentrent l’énergie du laser, permettant ainsi d’intervenir chirurgicalement à l’échelle nanométrique d’une façon extrêmement précise et non invasive. La technique, qui permet notamment de modifier l’expression de gènes dans les cellules cancéreuses, pourrait être utilisée pour freiner leur migration et ainsi éviter la formation de métastases. Cette technique est une solution prometteuse, alternative aux méthodes conventionnelles de transfection cellulaire.
En outre, contrairement au traitement conventionnel qui détruit l’intégrité physique des cellules, la nouvelle méthode assure la viabilité cellulaire, présentant une toxicité inférieure à 1 %. Les résultats de cette étude ont été publiés dans la prestigieuse revue Biomaterials. Cette percée scientifique majeure ouvre la voie au développement d’applications prometteuses, dont la mise au point de nouvelles approches thérapeutiques, tant en oncologie qu’en neurologie ou en cardiologie.
Cette première mondiale est une méthode développée par le professeur Michel Meunier et son équipe. Ils utilisent un laser à impulsions ultra-courtes, de concert avec des nanoparticules d’or. L’objectif est de déposer sur les cellules, les nanoparticules qui concentrent l’énergie du laser, permettant ainsi d’intervenir chirurgicalement à l’échelle nanométrique d’une façon extrêmement précise et non invasive. La technique, qui permet notamment de modifier l’expression de gènes dans les cellules cancéreuses, pourrait être utilisée pour freiner leur migration et ainsi éviter la formation de métastases. Cette technique est une solution prometteuse, alternative aux méthodes conventionnelles de transfection cellulaire.
En outre, contrairement au traitement conventionnel qui détruit l’intégrité physique des cellules, la nouvelle méthode assure la viabilité cellulaire, présentant une toxicité inférieure à 1 %. Les résultats de cette étude ont été publiés dans la prestigieuse revue Biomaterials. Cette percée scientifique majeure ouvre la voie au développement d’applications prometteuses, dont la mise au point de nouvelles approches thérapeutiques, tant en oncologie qu’en neurologie ou en cardiologie.