30 März 2016 |
Revue internationale de CRIMINOLOGIE et de POLICE technique et scientifique 01/2016
Les effets de la maladie de Parkinson sur l’écriture manuscrite
par Martina Hauser, Raymond Marquis et Liv Cadola
Cet article présente les caractéristiques de l’écriture d’une personne atteinte de la maladie de Parkinson, ainsi que l’influence des traitements de la maladie sur ces caractéristiques. L’expert est ainsi amené à mieux connaître cette source de variation de l’écriture, et vise à l’aider à évaluer les résultats de ses observations lorsqu’il fait face à un cas impliquant des écritures de parkinsoniens. Puisque les écritures imitées peuvent présenter des caractéristiques similaires à celles des écritures pathologiques, il est important de connaître les signes qui permettent de les distinguer.
L’écriture des parkinsoniens peut notamment présenter une diminution de la taille des lettres, connue sous le nom de «micrographie», des tremblements ainsi que des formes indistinctes des lettres, et un alignement ondulatoire des mots. Les parkinsoniens écrivent moins vite et avec une accélération et une fluidité réduites. Ils ont tendance à augmenter la durée d’exécution de leurs traits. Le traitement au moyen de médicaments ou par Deep Brain Stimulation (DBS) peut permettre aux parkinsoniens d’améliorer leur performance et d’atteindre une restauration partielle de l’exécution des mouvements séquentiels.
L’écriture des parkinsoniens peut notamment présenter une diminution de la taille des lettres, connue sous le nom de «micrographie», des tremblements ainsi que des formes indistinctes des lettres, et un alignement ondulatoire des mots. Les parkinsoniens écrivent moins vite et avec une accélération et une fluidité réduites. Ils ont tendance à augmenter la durée d’exécution de leurs traits. Le traitement au moyen de médicaments ou par Deep Brain Stimulation (DBS) peut permettre aux parkinsoniens d’améliorer leur performance et d’atteindre une restauration partielle de l’exécution des mouvements séquentiels.