25 Kann 2012 |
La Revue POLYTECHNIQUE
L’acrylamide, une étrange molécule présente dans notre alimentation
Après les dioxines, le bisphénol, les aflatoxines, les métaux lourds, etc., l’acrylamide représente un nouveau danger alimentaire. Nous le savons, de nombreuses substances chimiques toxiques sont présentes dans notre alimentation. Ces composés peuvent être à l’origine de diverses pathologies, comme le cancer, par exemple.
La présence de l’acrylamide dans les denrées alimentaires été mise en évidence en 2002 par des chercheurs de l’Agence suédoise des aliments (Swedish National Food Administration). Cette substance fréquemment utilisée dans la fabrication de matières pastiques, se trouve également dans la fumée de tabac. De plus, elle peut être le fruit d’une transformation complexe induite par la chaleur, des sucres et de l’asparagine contenus dans la nourriture.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) considère cette question comme très préoccupante, en raison de son impact sur la santé humaine. De nombreuses études sont en cours pour évaluer les dangers réels lié à l’ingestion de l’acrylamide. Une exposition à des quantités élevées peut induire des atteintes neurologiques. De plus, on soupçonne qu’elle perturbe la reproduction et engendre bien d’autres pathologies. Les expérimentations animales en laboratoire ont mis en lumière son potentiel cancérigène. Il est comparable à celui du benzopyrène, qui est un hydrocarbure aromatique que l’on trouve dans les viandes grillées, ainsi que de l’uréthane présent dans les denrées fermentées. Un adulte consommerait chaque jour en moyenne 0,4 μg d’acrylamide par kilogramme de poids corporel. Une propriété intéressante de cette molécule, c’est qu’elle est bio-dégradable et ne s’accumule ni dans l’environnement, ni dans la chaîne alimentaire. Certains micro-organismes sont capables de la dégrader de façon anaérobique ou aérobique, avec ou sans lumière.
La présence de l’acrylamide dans les denrées alimentaires été mise en évidence en 2002 par des chercheurs de l’Agence suédoise des aliments (Swedish National Food Administration). Cette substance fréquemment utilisée dans la fabrication de matières pastiques, se trouve également dans la fumée de tabac. De plus, elle peut être le fruit d’une transformation complexe induite par la chaleur, des sucres et de l’asparagine contenus dans la nourriture.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) considère cette question comme très préoccupante, en raison de son impact sur la santé humaine. De nombreuses études sont en cours pour évaluer les dangers réels lié à l’ingestion de l’acrylamide. Une exposition à des quantités élevées peut induire des atteintes neurologiques. De plus, on soupçonne qu’elle perturbe la reproduction et engendre bien d’autres pathologies. Les expérimentations animales en laboratoire ont mis en lumière son potentiel cancérigène. Il est comparable à celui du benzopyrène, qui est un hydrocarbure aromatique que l’on trouve dans les viandes grillées, ainsi que de l’uréthane présent dans les denrées fermentées. Un adulte consommerait chaque jour en moyenne 0,4 μg d’acrylamide par kilogramme de poids corporel. Une propriété intéressante de cette molécule, c’est qu’elle est bio-dégradable et ne s’accumule ni dans l’environnement, ni dans la chaîne alimentaire. Certains micro-organismes sont capables de la dégrader de façon anaérobique ou aérobique, avec ou sans lumière.